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4 avril 2017 2 04 /04 /avril /2017 07:15

Un conseil municipal hors du commun.

Ce 3 avril restera une date remarquable dans la vie municipale meylanaise déjà bien riche en épisodes peu courants.

La presse et le public s'étaient déplacés en nombre pour assister à ce nouvel épisode.

La situation aujourd'hui :

Dans ce qui était la majorité :

  • 12 fidèles soutiens au maire qui ont voté pour le budget, le maire annonçant qu'il remettait en jeu son mandat devant le Conseil le 4 septembre.
  • 13 opposants, décidés à empêcher le fonctionnement du Conseil (frondeurs, putschistes … ou autres appellations) qui réclament la démission du maire. Après avoir déclaré leur opposition au budget à l'issue du Conseil du 20 mars, déclarent au DL le 3 avril qu'il n'y a “Aucune division de fond n’existe entre les membres de la majorité" et argumentent en séance sur des comportements qu'ils ne supportent pas de la part du maire vis-à-vis de leurs délégations.

7 opposants de gauche : le groupe AIMEylan, uni et cohérent

1 opposant de droite ("qui boit du petit lait" sic)

En l'absence d'approbation de budget, c'est donc le Préfet qui prendra la main sur les finances communales.

Fort logiquement, les élus de gauche ont à nouveau voté contre, réexpliquant leurs raisons relatives à l'absence de préparation de l'avenir. Ils ont ensuite refusé de prendre part au vote aux délibérations engageant des sommes issues d'un budget qui n'est pas applicable à ce jour.

Derrière l'opposition systématique des frondeurs (13 voix) toutes les combinaisons de vote sont apparues selon que l'opposition de gauche prenait ou non part au vote, que l'opposant de droite votait ou s'abstenait et qu'en cas d'égalité la voix du maire était prépondérante.

La situation devrait garder cet aspect pour le moins étrange jusqu'au 4 septembre. Elle n'est pas fruit du hasard ! Saura-t-on un jour les manœuvres, internes aux élus ou d'influence extérieure, qui l'ont provoquée ?

A coup sûr, les tractations ne manqueront pas d'ici le 4 septembre, le maire évoquant publiquement l'hypothèse d'un résultat qui lui serait défavorable.

Quel que soit le résultat du 4 septembre, c'est une majorité avec d'énormes tensions internes qui sortira, bien mal armée pour conduire une politique claire devant les Meylanais.

Meylan entre en terre inconnue.

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23 mars 2017 4 23 /03 /mars /2017 05:10

Les élus AIMEylan ont voté contre le budget primitif 2017 Présenté au conseil municipal du 20 mars, il s’agit d’un budget de « gestionnaire » sans envergure, sans élan, sans projet ni vision d’avenir. Et ce pour la troisième année consécutive. Un budget qui n’est pas durable, sur les plans démographique, social, environnemental et économique. Peut-être l'expression d'une majorité municipale incapable de se mettre d'accord pour gouverner ? Le vote du budget est un acte délibératif fort d’un conseil municipal qui renouvelle la confiance du conseil envers le maire et son exécutif. Le maire a été mis en minorité avec 20 votes contre sur 32.
Comment le maire pourrait-il gouverner sans budget et sans majorité ?

La seule légitimité du maire vient du conseil municipal.
S’il a été en effet élu par le conseil municipal suite à la démission du maire précédent Mme MC Tardy, il n’a pas été choisi par les Meylanais pour les représenter. D’ailleurs, D. Guiguet n’habite plus la ville et n’est plus électeur à Meylan.

La droite meylanaise va de crise en crise

En 2010, après une politique du logement ne permettant pas d’accueillir de jeunes familles et devant la baisse de population liée au vieillissement (et des recettes fiscales), la majorité augmente les impôts en dépit de la promesse électorale de 2008 . La même année, la majorité se désavoue en ne respectant pas le résultat du vote des Meylanais lors de la consultation organisée sur l’avenir de la piscine des Ayguinards . La piscine est démolie et la démocratie bafouée.

En 2012, bataille « fratricide » pour les élections législatives entre J.C. Peyrin (LR) et MC Tardy (LR), entre le maire et son adjoint.

En 2013, le premier adjoint M. Bernard dénonce le manque de probité du maire MC Tardy et porte l’affaire en justice ce qui crée un séisme au sein d’une majorité déjà fragilisée.

La campagne municipale de 2014 permet l’élection d’une courte tête du maire sortant M.C Tardy dans un contexte de division extrême (deuxième liste issue de la majorité sortante).

En 2016, condamnation du maire MC Tardy (LR) à 2 ans de prison avec sursis et 5 ans d'inéligibilité. L’élection de D. Guiguet (UDI) 3ème adjoint à la surprise générale continue d’ébranler une majorité très affaiblie et de moins en moins crédible aux yeux des Meylanais. D’autant moins crédible que les Meylanais s’effraient aujourd’hui d’une urbanisation anarchique qui défigure la commune, au seul profit des promoteurs et dont la responsabilité incombe à la droite qui gouverne la commune depuis trois mandats à Meylan et notamment à l’adjoint JC Peyrin qui a fait voter en 2012 le Plan Local d’Urbanisme (PLU).

La commune en situation de blocage

Le rejet du budget municipal et la mise en minorité du maire met la commune dans une situation de blocage préjudiciable à sa bonne marche. Le PLUI, le PLH et autres politiques structurantes métropolitaines (lignes Chrono, ...) se construisent pour les années à venir tandis que la « majorité » municipale se livre une guerre interne. Cette majorité lance des projets d'aménagement, qu'elle abandonne ensuite avec certains de ces membres qui font circuler des pétitions contre ces mêmes projets... La politique de soutien aux entreprises est mise en défaut, de grandes entreprises envisageant de quitter le territoire de la commune pour aller s’installer ailleurs. L'image de Meylan, déjà bien ternie par la récente condamnation de son maire, est de nouveau écornée par une énième péripétie de cette majorité de droite.

De nouvelles élections pour repartir d’un bon pied

Le groupe AIMEylan appelle à la démission du conseil municipal et à l’organisation de nouvelles élections municipales pour quitter ces logiques irresponsables et reprendre un fonctionnement municipal soucieux des intérêts de la commune et de l’intérêt général.

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24 février 2017 5 24 /02 /février /2017 21:05

Damien Guiguet s'exprime une fois de plus, dans le DL du 23 février, sur le rapprochement de communes de Meylan, La Tronche et Corenc.

Le site Place Gre'Net avait aussi largement été sollicité pour cette promotion, que Damien Guiguet relaie très largement sur page Facebook.

Tout ça au motif annoncé de la volonté de refuser l'immobilisme et de promouvoir "l'élitisme pour tous" – rien de moins.

Que faut-il en croire ?

Faite publiquement le 16 janvier lors des vœux, cette annonce a surpris tous les présents, sauf un : le maire de Corenc qui faisait savoir dès le lendemain son accord enthousiaste à cette proposition.

Le maire de La Tronche n'avait même pas bénéficié du minimum de courtoisie d'un entretien ou d'une information préalable.

Bertrand Spindler, maire de La Tronche déclarait au DL du 19 janvier :

« Mettre l’idée d’une fusion sur la place publique sans être informé au préalable, je trouve que la méthode est contradictoire avec l’idée. Pour tuer le projet, c’est la meilleure façon de s’y prendre. »

Peut-on réellement croire à une volonté sincère de "promouvoir l'élitisme pour tous" et du "refus de l'immobilisme" hors du minimum de respect et de courtoisie ?

Une période électorale intense

Le maire UDI de Corenc, président du groupe d'opposition de droite à la Métropole, est candidat déclaré aux législatives de 2017, en recherche permanente d'accroissement de son influence personnelle.

Le maire UDI de Meylan, ancien directeur général des services de Corenc, se fait accompagner du maire de Corenc à la moindre occasion de vanter ses mérites en public. Fervent admirateur du sénateur Cabanel dont il fut directeur de cabinet … il nourrit en secret le projet d'être en position d'éligibilité aux sénatoriales de 2017.

L'un et l'autre usent et abusent de cette proposition pour se montrer au cours de cette période électorale.

Une certitude et une forte présomption qui conduisent logiquement à penser à un accord du genre "Je t'aide à devenir député, tu m'aides à devenir sénateur."

Une "majorité" meylanaise divisée

Nul besoin d'être devin pour déceler des marques de divisions importantes dans la majorité municipale.

Manifestement la décision de ne pas vendre la parcelle de la crèche des Buclos est loin d'avoir fait l'unanimité dans la majorité.

De plus, le maire relaie le 20 février, sur Facebook, la promotion d'un groupe initié par son conseiller Carlassare au motif de "défense du cadre de vie des Meylanais" et, dans le DL du 23 février, lance à l'adresse de son conseiller Drillat : "« Il y a de jeunes élus déjà bien vieux dans leur tête …" lequel Drillat n'est rien d'autre que le délégué LR38 de la circonscription.

Tout laisse à penser que LR38, sous la houlette du premier adjoint Peyrin, doit s'inquiéter de voir que le territoire lui échappe au profit de l'UDI.

En conclusion … provisoire

La gauche n'a pas attendu l'éclair de génie que croit détenir Guiguet pour avancer des actes de coopération concrète entre les trois communes et au-delà ; la Maison des Initiatives et de l'Emploi fut sans doute, au cours du mandat Boucherle, le plus emblématique, structure à laquelle MC Tardy a mis fin sans que l'adjoint de l'époque, Guiguet, trouve à redire.

Autant la fusion de communes se justifie dans le cas de petites communes isolées ou dans des intercommunalités peu intégrées, autant dans le cas d'une forte intégration comme celle de la Métropole, la proposition de fusion directe est un non-sens.

La Métropole est déjà un lieu d'élaboration de possibilités d'actions auxquelles peuvent se regrouper plusieurs communes sans qu'elles aient à fusionner.

En fait, il s'agit de créer un pôle en opposition à la gestion actuelle de la Métropole et donc une opération purement politicienne pour redonner du poids au maire de Corenc, ou à celui de Meylan qui en a bien besoin dans sa propre équipe, et préparer des carrières à venir (ou pas).

C'est avec des sujets concrets par une réelle volonté de travailler ensemble dans le respect de chacun que l'avancée est possible, bien plus que par des envolées non dénuées d'arrière-pensées de tactique électorale.

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16 février 2017 4 16 /02 /février /2017 12:53

Lundi 13 février, le Conseil municipal était appelé à débattre des orientations budgétaires communales : DOB.

Une fois n'est pas coutume, les élus d'opposition prenaient acte des efforts de présentation des documents remis pour ce débat préparatoire au vote du budget prévu le 20 mars.

Mais une belle présentation ne garantit pas un contenu approprié : qu'on en juge plutôt :

Pour les recettes

Le premier adjoint fit un long développement sur la conjoncture nationale et sur la conjoncture internationale, agrémenté d'une longue lamentation chiffrée sur la baisse des dotations de l'Êtat et sur cette Métropole qui, depuis plus de 15 ans, perçoit la Taxe professionnelle des entreprises et n'en restitue qu'une partie.

Nulle allusion aux autres recettes de la commune, hormis le maintien des taux d'imposition. Mais, à taux constant, les recettes fiscales devraient évoluer en fonction des nouvelles constructions réalisées à Meylan.

Pas un mot sur les incidences fiscales de l'urbanisation bétonnière de ces dernières années.

Pour les dépenses :

Poursuite du désendettement et… rien d'autre ne fut évoqué dans l'exposé, si ce n'est que la réfection du gymnase des Buclos coûterait de l'ordre de 250 000 € après le remboursement des assurances.

Rien sur le court terme, rien sur une perspective pluriannuelle comme c'est maintenant obligatoire selon la loi NOTRe du 7 août 2015 :

" Dans les communes de 3 500 habitants et plus, le maire présente au conseil municipal, dans un délai de deux mois précédant l’examen du budget, un rapport sur les orientations budgétaires, les engagements pluriannuels envisagés ainsi que sur la structure et la gestion de la dette.

Dans les communes de plus de 10 000 habitants, le rapport (...) comporte, en outre, une présentation de la structure et de l’évolution des dépenses et des effectifs."

Quelles priorités ? Quels objectifs, à quel terme, pour les écoles, pour la culture, pour la petite enfance, pour l'urbanisme, pour les charges de personnel … ? Rien n'est montré dans les documents de ce DOB

Le premier adjoint répliqua en détournant le sujet et d'autres membres de la majorité s'échinèrent à l'aide de quelques exemples ponctuels, qui ne sauraient être confondus avec la présentation d'objectifs d'une politique municipale.

Tout au plus, au détour d'une phrase du maire, a-t-on appris que l'actuelle crèche des Buclos aurait vocation à rester équipement public après le regroupement des crèches dans l'ancienne école des Buclos.

"L'habit ne fait pas le moine" dit-on souvent …

A Meylan, la présentation recherchée d'un document d'orientation budgétaire n'en garantit pas la pertinence de son contenu.

Pour preuve : la réponse de JC. Peyrin qui justifie sa position en se référant au DOB du département sous la mandature Vallini, c'est à dire avant la loi NOTRe ... sans apporter la preuve de ce qu'il dénonce.

Il justifie ses propres manquements par les manquements qu'il avait dénoncés chez ses adversaires politiques.

C'est tout à fait conforme au comportement de son candidat à la présidentielle dont le programme exige des efforts financiers aux Français alors qu'il attaque ceux qui ont révélé les turpitudes financières familiales dont il est l'auteur ou le complice éclairé.

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27 janvier 2017 5 27 /01 /janvier /2017 11:09

MM Guiguet et Mermillod-Blandin : amis, complices ou comparses ?

M. Guiguet – UDI - ne manque jamais une occasion de mettre M. Mermillod-Blandin – UDI - en avant.

C'est vrai qu'avant d'être maire de Meylan – un peu par surprise – il avait été le directeur des services de la commune de Corenc dont le maire est M. Mermillod-Blandin.

Le 16 janvier l'occasion des "vœux aux forces vives", M. Guiguet lançait la proposition de rapprochement, voire de fusion, entre les communes de Meylan, Corenc et La Tronche.
Cette proposition fut une surprise pour tous, sauf peut-être pour M. Mermillod-Blandin, invité, avec qui le sujet avait été évoqué préalablement.
M. Spindler, maire de La Tronche invité également, qui a sans doute le tort d'être PS, n'avait pas bénéficié, comme le maire de Corenc, de la courtoisie d'avoir préalablement connaissance de cette idée et l'a découverte en réunion publique, M. Guiguet développant en termes emphatiques mais bien vagues tous les bienfaits de sa proposition.

Le 21 janvier, à l'occasion des vœux auprès des personnes âgées à l'Hexagone, M. Guiguet arrivait sur scène, flanqué de M. Mermillod-Blandin au motif de montrer au public la convergence de vues sur ce projet de rapprochement des communes.

Cette idée de rapprochement mérite à elle seule une analyse détaillée que nous ne faisons pas sans avoir plus d'éléments.

Pour autant, on ne compte plus les présences de M. Mermillod-Blandin aux manifestations d'associations meylanaises. D'aucuns se demandent ce qui justifie une telle attention aux Meylanais.

  • Sans doute que la candidature de M. Mermillod-Blandin aux législatives y est pour quelque chose, se montrer ne peut que lui servir.
  • Par ailleurs, même si aucune déclaration n'a été faite publiquement, le maire de Meylan ne doit pas être complètement dégagé du projet de sa candidature aux sénatoriales de l'automne 2017.
    L'appui du maire de Corenc, également président du groupe de l'opposition de droite à la Métro ne peut qu'encourager son espérance.
  • Enfin, pour le cas où cette fusion de communes pourrait se faire, M. Mermillot-Blandin aurait là l'occasion de se porter candidat à la tête de cette nouvelle entité, au périmètre moins restreint que celui de Corenc et plus en accord avec ses larges ambitions.

Derrière des propositions, d'apparence ouvertes et généreuses, se cachent des raisons convergentes de calculs électoraux : les législatives pour le maire de Corenc, les sénatoriales pour le maire de Meylan.

C'est l'intérêt électoral de chacun qui paraît être le premier des intérêts communs aux maires de ces deux communes.

 

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11 janvier 2017 3 11 /01 /janvier /2017 19:22

Les listes électorales utilisées pour les Primaires Citoyennes sont celles validées au 31 décembre 2015.

Les personnes qui se sont inscrites au cours de l'année 2016 doivent, pour pouvoir voter, fournir un justificatif de cette inscription.
(récépissé à demander à la mairie s'il n'a pas été remis lors de l'inscription)

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9 janvier 2017 1 09 /01 /janvier /2017 08:52

Les Primaires Citoyennes auront lieu

les dimanches 22 et 29 janvier de 9 h 00 à 19 h 00

 

Meylan  : Salle audiovisuelle Mi-Plaine - 12 bis rue des Ayguinards

La Tronche : Espace Doyen Gosse - 11- 13 Rue Doyen Gosse

Corenc : Espace Félix Germain - Place du Général de Gaulle

Le Sappey en Chartreuse : Mairie, Les Charmettes

 

Rappels :

  • Peut voter tout citoyen régulièrement inscrit sur la liste électorale tenue à jour par sa commune
  • Seul le vote par présence physique de l'électeur est possible - pas de vote par procuration ni par correspondance
  • Chaque électeur signe la charte :
    « Je me reconnais dans les valeurs de la Gauche et de la République, dans le projet d’une société de liberté, d’égalité, de fraternité, de laïcité, de justice et de progrès solidaire. »
  • Chaque électeur participe au financement de l'organisation de cette manifestation par une contribution de 1 € à chaque tour de scrutin.
    Pour faciliter le travail des militants qui assurent le déroulement de ce vote, merci de prévoir des pièces de 1 ou 2 € de préférence (la monnaie sera rendue).
    Cette contribution n'ouvre pas droit à déduction fiscale.

Pour tout savoir cliquer sur les Primaires Citoyennes

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7 novembre 2016 1 07 /11 /novembre /2016 16:06

Le 29 janvier 2016, Grenoble-Alpes Métropole a engagé la démarche de projets urbains « Cœurs de Ville, Cœurs de Métropole », porteuse d’une approche d’ensemble en matière de mobilités, de qualité des espaces publics, de développement économique, de soutien au commerce, en synthèse de projet urbain. Ce dispositif a vocation à s’appuyer sur les spécificités des territoires constituant la Métropole.

Dans sa séance du 4 novembre 2016, le Conseil métropolitain a décidé le lancement du projet urbain « Cœurs de ville, cœurs de Métropole / Meylan », dans le cadre de la requalification d'Inovallée et l'articulation avec Malacher Nord (Avenue du Granier – Place des Tuileaux). En lien avec le SMTC, cette action s'inscrit de plus dans un projet global d’amélioration du fonctionnement de la ligne Chrono C1 sur Meylan, de l’avenue de Verdun jusqu’à sa possible extension sur Montbonnot.

Le calendrier de réalisation des opérations foncières amène à phaser dans le temps acquisitions foncières préalables et les aménagements d’espaces publics et de voiries.

Deux grandes phases d’aménagement de l’avenue du Granier sont envisagées :

  • Une première phase à court terme (2019), répondant aux enjeux prioritaires de la Commune, de la Métropole et du SMTC, à savoir l’aménagement des espaces publics de la charnière centrale avec un transport en commun en site propre central, l’implantation d’un axe structurant cyclable et le réaménagement du carrefour Granier/Taillefer
  • Une deuxième phase à moyen/long terme, comprenant l’aménagement d’un transport en commun en site propre sur l’intégralité de l’avenue du Granier.

Chaque Meylanais peut déjà apprécier la qualité du service offert par Chrono 1. Chercher à le rendre plus performant ne peut que contribuer à améliorer la qualité de vie des habitants et de ceux qui viennent travailler à Inovallée ou rendre visite aux entreprises. C'est d'autant plus justifié avec la perspective naturelle du prolongement jusqu'au Pré de l'Eau à Montbonnot. L'ordre de grandeur évoqué se situerait vers 10M€.

La décision prise le 4 novembre témoigne de la réalité de la capacité de la Métropole d'agir efficacement avec une vision d'ensemble dans le respect des choix communaux, pour peu que tous les partenaires veuillent réellement se respecter et travailler ensemble.

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6 octobre 2016 4 06 /10 /octobre /2016 18:40

A l'annonce du décès de cet ancien maire de Meylan, nous avons, dans ce même lieu, salué sa mémoire en reconnaissant ce qu'il avait fait et en rappelant les points de sa politique locale que nous avons combattus.

La mairie de Meylan lance une grande exposition "Les années Cabanel" à propos de laquelle on ne peut qu'être surpris de la discrimination faite dans les invitations à l'inauguration.

Par exemple : un ancien maire de Meylan a été officiellement invité, un autre non, … on ne sait rien sur le troisième.

Nous avons également, en ce même lieu en juin, montré que si l'accession de Damien Guiguet à la fonction de maire ne présentait pas d'objections légales, elle présentait en revanche de sérieuses réserves de "légitimité" dans les rangs de la droite meylanaise.

Au moment de la primaire de la droite où Guiguet s'affiche soutien de Juppé, d'autres s'activent pour Fillon,

Au moment où Carignon ressort du bois avec les soutiens de Sarkozy,

Au moment où, dans l'ombre ou presque, la préparation des législatives aiguise les ambitions,

Damien Guiguet dont la légitimité politique comme Maire est discutée, tente de récupérer l’héritage politique de Guy Cabanel pour resserrer les rangs derrière lui.

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5 septembre 2016 1 05 /09 /septembre /2016 20:03

Nous avions montré en juin combien le pathos imbibait les choix et les propos du maire et de la majorité municipale en servant de paravent à bien d'autres choses.

Deux faits récents nous le confirment.

  • Monsieur le Maire lui-même a tenu à faire savoir sur les publications municipales la grande décision de l'été : La commune a adopté deux chats.
    Recommandation est faite de leur accorder bon accueil.
    Les réseaux sociaux sont utilisés pour renforcer cette information capitale de l'accueil de deux chats abandonnés dans un centre d'accueil où ces pauvres bêtes se morfondaient.
    Meylan accorde bien plus d'attention aux chats en peine qu'aux migrants qui fuient la guerre, la misère ou l'emprisonnement politique.
    A chacun d'apprécier …
  • Les réunions "Projet de vie", occasion d'élaborer un peu de prospective pour Meylan, firent entendre de la part des élus de la majorité et des techniciens de l'agence d'urbanisme que "l'augmentation du nombre de logement n'augmentait que pour très peu l'augmentation de besoin d'école," tableaux et courbes à l'appui de propos bien condescendants.
    Le DL du 2 septembre 2016, rapportant les propos de l'ajointe à l'éducation, "indique 60 élèves supplémentaires par rapport à l'année précédente fruit des nouvelles constructions".
    Avec les constructions en cours, on est en droit de s'interroger pour la suite …

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