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30 juin 2016 4 30 /06 /juin /2016 16:31

Pathos : "Partie de la rhétorique qui traite des moyens propres à émouvoir " utilisée en vue de faire naître une impression morale chez l'auditeur.

Mme Tardy nous y avait habitués à nier systématiquement les fondements des positions de l'opposition municipale, jusqu'à utiliser des faux grotesques ou certains aspects familiaux.

M. Guiguet et ceux de ses colistiers ou ceux des inféodés qui considèrent que la "Justice a été injuste envers Mme Tardy" (sic) utilisent des méthodes de la même veine.

Pathos pour Simone Lagrange :

C'est justice de rendre hommage et de garder la mémoire de Simone Lagrange qui a tant souffert avant de témoigner sans relâche de la barbarie et du nazisme.

L'opposition a voté la délibération visant à associer le nom de Simone Lagrange à la bibliothèque Mi-Plaine en cours de réfection après un incendie criminel.

Moment très gênant dans la discussion quand il était remarqué qu'il n'est guère d'usage à Meylan de donner le nom de personnages célèbres – fussent-ils meylanais - à des établissements tels qu'une bibliothèque ou à une rue.

Un membre de la majorité municipale prit alors son élan pour évoquer celui de Pablo Neruda en écorchant son nom à deux reprises.

Ce poète victime de la dictature Pinochet n'avait nul besoin d'une nouvelle agression posthume.

Le voilà maintenant appelé à la rescousse d'une majorité de droite empêtrée.

Souhaitons qu'à Meylan le nom de Simone Lagrange ne soit pas aussi vite oublié que celui de Pablo Neruda, nom qui fut associé à la bibliothèque Grand-Pré, perdu maintenant depuis si longtemps qu'il ne figure plus dans les publications listant les établissements municipaux.

Pathos du patriotisme meylanais

Où est la cohérence de pensée lorsque la droite meylanaise :

  • dénonce la diminution des dotations de l’État et augmente inutilement ses dépenses pour réduire la dette communale au moment où les taux d'emprunt n'ont jamais été aussi bas
  • vote avec fierté une subvention pour participer au financement d'une action de soutien des blessés des forces armées – soutien qui relève d'abord de l’État et en fait un sujet de polémique sur le site de la mairie
  • met à la tête de la commune un maire et un premier adjoint qui, pour montrer le grand attachement qu'ils portent à Meylan, choisissent d'aller résider ailleurs ; avec des trémolos dignes de la comédie del arte, les voilà qui s'arrogent le monopole de la vertu patriotique meylanaise.

Pathos et manipulations

M. Guiguet utilise des discussions en privé pour faire appel aux qualités qu'il reconnait chez certaines personnes. C'est un moyen d'établir des relations personnelles privilégiées et pourquoi pas de les guider vers le choix de les rallier à sa cause ce qui n'est sans doute pas accessoire à ses yeux.

Il va même jusqu'à inciter, sinon plus, que tel membre ou tel autre du groupe AIMEylan participe à telle ou telle instance pour y représenter l'opposition.

Mme Tardy en a dupé plus d'un à Meylan par l'usage de cette technique vieille comme le pouvoir qui manipule.

Philippe Cardin eut bien raison de ranger ceux qui siègent au conseil municipal en trois catégories : les innocents de l'opposition, les dupés et les complices de Mme Tardy dans la majorité.

Les militants PS de Meylan discutent avec leurs élus et les soutiennent sans leur dicter de ligne de conduite.

Ils font confiance aux élus du groupe AIMEylan pour qu'ils s'organisent comme ils le jugent utile sans céder au pathos.

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