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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 08:12

Près d’une centaine de participants ont répondu à l’invitation des sections PS de Meylan - La Tronche, Corenc et du canton de St Ismier pour faire le point avec Geneviève Fioraso - notre députée, Michel Issindou, - président du SMTC, député maire de Gières et Jacques Chiron - président de la Semitag, conseiller général. 

Tous les élus de l’opposition municipale et ceux qui les soutiennent avaient été invités, attachés que nous sommes à travailler ensemble sur la base d’une information complète et partagée.      

 

Nous avons commencé par rappeler notre souhait d’une amélioration rapide de la desserte du centre de Meylan et d’inovallée et d’une évolution synchronisée avec l’arrivée des occupants des logements à venir. 

 

Perspectives générales d’évolution des transports

Depuis 10 ans, le budget transport dans l’agglomération grenobloise a connu une forte progression: 5% en plus de l’inflation annuelle soit un investissement de 1 250 M€. Résultat: nous avons un des meilleurs réseaux de transport en commun de France et la part de la voiture est passée sous de la barre des 50% (48% en 2010).         

Aujourd’hui cette progression n’est plus possible. Malgré les engagements du Grenelle 2, la participation de l’État diminue (elle n’est que de 10% pour le futur tram E), les moyens financiers des collectivités locales se rétrécissent,  le budget social en particulier ne cesse de croître (RSA, personnes âgées,...)    .

Aujourd’hui, les ressources provenant des usagers sont de l’ordre de 16 % du coût d’exploitation et correspondent au montant du remboursement des sommes empruntées pour l’investissement.

D’ici 2014, les projets retenus sont le prolongement de la ligne B sur la presqu’île scientifique - 50 M€ - et la création de la ligne E entre Le Fontanil et Grenoble - 300 M€ soit 30 M€/km. Pour comparaison : la piscine des Buclos : 5 M€.         

 

Innovations à étudier

Le développement des transports en commun ne pourra pas résoudre tous les problèmes de transport. Il faut étudier tous les moyens écologiquement et économiquement intéressants : organisation du covoiturage via internet, péage urbain, voitures électriques, autolib, mais aussi un développement urbain réduisant l’obligation des déplacements.   

Quelles technologies d’avenir : gaz naturel (déjà utilisé à Grenoble), bus hybride, bus électrique, trolley ?

Il convient aussi de prendre en compte les résultats des études et des expérimentations. Ainsi le transport par câble, objet de nombreuses études et de beaucoup d’espoirs, n’a pas été retenu dans le projet de liaison Campus / Carronnerie pour des questions de coût et de peu d’enthousiasme de l’université.

 

Le tram à Meylan est-il encore un objectif ?

Oui !!!

Il est normal que le réseau de tram se développe dans toutes les branches du Y grenoblois. Mais ce ne pourra être que l’aboutissement d’un processus qui verra progressivement croître le nombre d’utilisateurs grâce à l’évolution parallèle de l’offre de transports et de la réalisation d’une politique d’urbanisme dynamique.

 

L'important est la capacité de desserte de Meylan dans des conditions adaptées à la nécessité sans conduire à un gouffre financier.

C'est  35 000 voyageurs / jour qui sont actuellement la base de justification d'une ligne de tram. 

Aujourd'hui, ce sont 8 0000 voyageurs / jours au total des lignes sur Meylan dont 380 vers inovallée par la ligne 42. L'augmentation de l'offre de transports en commun devrait conduire à une augmentation de la fréquentation.

L'arrivée de nouveaux logements devrait conduire à une augmentation de la demande.

Néanmoins le pas à franchir est d'une très grande ampleur.

 

Et avant l’arrivée du tram ?

  • Le réseau de bus du SMTC évolue constamment pour s’adapter aux besoins et améliorer la vitesse.
  • Une future ligne de tram, c’est d’abord une ligne de bus qui marche bien. Il faut donc commencer par développer une ligne de bus structurante entre Grenoble et Meylan. Il faut aussi penser aussi qu’une ligne en site propre utilise deux voies de circulation.
  • Dans le cadre du plan 2010-2014, la création de l’axe Grenoble-Meylan est une priorité.
  • Pour augmenter la vitesse et la régularité horaire des lignes structurantes, réduire le nombre de lignes au centre de Grenoble pour inciter à un changement dés l’arrivée dans Grenoble.
  • En janvier 2012, la nouvelle ligne de bus structurante Grenoble-Meylan devrait être opérationnelle sur le trajet gare de Grenoble, avenue de Verdun, mairie de Meylan, les Béalières et inovallée
  • Harmoniser les équipements embarqués sur les bus avec les dispositifs installés pour obtenir à tous les carrefours une priorité aux feux
  • Engager une coordination SMTC - Transports du Grésivaudan pour poursuivre cette ligne vers inovallée - Montbonnot et au-delà en direction de Crolles.

 

L’avenir au-delà de 2014 relève de l’élaboration du PDU 2012-2020

 

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